Je suis une travailleuse du sexe à Genève : voici les plus grandes fausses idées sur mon activité érotique en Suisse

Je travaille dans les bordels légaux et pratique tous les jours du sexe dans le canton de Genève depuis presque un an et demi maintenant. Pendant ce temps, j’ai beaucoup appris sur la sexualité, la psychologie et les relations. Mon travail est un mélange de service à la clientèle et de réalisation de fantaisie. J’adore ça. Il convient à mes besoins et me permet une stabilité financière à laquelle je n’ai jamais eu accès auparavant. Cependant, ce que j’ai remarqué depuis le début de cette carrière, c’est qu’il y a beaucoup de choses qui font que le grand public ne semble pas s’intéresser au travail du sexe. Voici quelques-unes des plus grandes idées fausses.

1. Le travail du sexe est paresseux et facile.

Je peux décrire mon travail d’escorte girl à Genève de plusieurs façons, mais jamais aussi facilement. Je travaille de 12 à 14 heures par jour, et pendant ce temps, je jongle avec mes quatre comptes de médias sociaux, deux adresses électroniques professionnelles, l’affichage sur plusieurs annuaire comme facegirl.ch. Je dois conjuguer avec la prise de rendez-vous avec les clients, l’organisation d’entrevues à la radio, la rédaction de mes descriptions en ligne et me faire belle tous les jours.

Je rencontre aussi d’innombrables visiteurs du bordel, je les emmène en escort VIP, je mesure leur intérêt, puis je négocie les prix. Tout se joue avant l’acte sexuel. Ici à Genève, faire escort girl m’occupe généralement de la plus grande partie de la journée. J’essaie de ne pas mélanger l’émotionnel pour que mes clients se sentent à l’aise, mais je reste à l’écoute. Je deviens leur confidente. Je fais tout pour m’assurer qu’ils en ont pour leur argent.

Le travail du sexe à Genève est une séance de thérapie physiquement intime pour la plupart de nos clients. De nombreux travailleurs indépendants doivent également planifier les chambres d’hôtel, contrôler leurs clients pour s’assurer qu’ils ne sont pas dangereux, gérer leur propre site Web et s’occuper du marketing. c’est beaucoup de boulot pour les escorts girls, les transexuels comme pour les masseuses érotiques.

2. Les travailleuses et travailleurs sexuels propagent la maladie

A Genève, ou à Lausanne, les milliers de prostituées qui travaillent légalement font un test de dépistage obligatoire des MTS chaque mois. Aucun cas de VIH n’a été signalé dans le système des maisons close proposant des services de sexe à Genève. Nous utilisons des préservatifs pour tous nos services – y compris les préservatifs pour les fellations et pour les cunnilingus.

Nous prenons notre santé au sérieux : tout comme un massothérapeute ou un entrepreneur, si notre corps n’est pas en pleine forme, nous ne pouvons pas payer nos factures, nous nourrir ou subvenir aux besoins de nos familles. Mettre en danger notre santé et la santé de nos clients pour les désirs d’un client pourrait ruiner notre réputation et nous coûter nos emplois. Nous prenons donc de nombreuses précautions pour nous protéger et protéger nos clients.

3. Seuls les monstres, les perdants et les hommes désespérés visitent les travailleuses du sexe Genève.

Vous seriez surpris de voir le nombre de personnes qui franchissent nos portes. Nous divertissons les couples d’âge moyen qui cherchent à pimenter leur vie amoureuse. De jeunes vétérans militaires visitent les lieux pour faire la transition vers la vie civile et les fréquentations coquines. Des hommes d’affaires respectables, des avocats, des médecins et des professionnels surmenés qui n’ont pas le temps de fréquenter quelqu’un. Les hommes atteints du syndrome d’Asperger qui trouvent difficile et déroutant de naviguer dans les relations sociales traditionnelles. Pour plusieurs, voir une travailleuse du sexe est plus qu’un simple acte sexuel.